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Décret inscription : c’est mieux mais encore imparfait

Alors qu’à quelques jours de la rentrée 262 élèves sont encore sans école, l’Union des Fédérations des Associations de Parents de l’Enseignement Catholique (UFAPEC) se penche sur le troisième décret inscriptions. Il est plus efficace mais des efforts sont encore à faire, estime l’organisme.

Après les effets pervers engendrés par les deux premiers décrets, à savoir les files et les tirages au sort, le troisième essai de gestion des inscriptions en première année du secondaire a permis une amélioration. Néanmoins certains problèmes persistent, notamment en Région bruxelloise et dans le Brabant wallon où plus de 250 élèves ne sont pas toujours inscrits à quelques jours de la rentrée.

Selon l’UFAPEC, cela met en évidence l' »effet de marché » provoqué par les décrets successifs. En effet, certains établissements scolaires sont très demandés et les parents se retrouvent en compétition pour y obtenir une place pour leur enfant, tandis que d’autres restent avec des places vacantes. A l’heure actuelle, 211 places sont encore disponibles dans ces écoles.

Ce troisième décret a en revanche le mérite d’être revenu à des critères de sélection plus concrets tels que la proximité entre le domicile et l’école, note l’UFAPEC. De plus, le Cabinet de la Ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique Simonet, a tenté de répondre à toutes les requêtes de parents de façon individuelle.

Ce troisième volet prévoit également un processus d’évaluation, mené par la Commission de pilotage de l’enseignement, qui se basera notamment sur le rapport de la Commission Inter-Réseau des Inscriptions (CIRI). L’UFAPEC espère que ce processus permettra d’adapter les dispositions actuelles aux besoins réels afin d’améliorer le décret.

L’UFAPEC dénonce également le fait qu’on se focalise sur la gestion des inscriptions. Trop souvent, l’action publique concentre tous ses efforts à régler la problématique des inscriptions, au détriment des autres problèmes qui touche l’enseignement en Belgique, telles que la qualité de l’enseignement, le décrochage scolaire et les transports scolaires, explique l’organisation.

Le troisième volet du décret inscriptions atteint donc un résultat mitigé, selon l’UFAPEC. Même s’il a su tirer les leçons des erreurs de ses deux prédécesseurs, il n’en reste pas moins que dans la pratique il n’est pas encore pleinement efficace.

Le Vif.be

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