De Lijn offre la sécurité d’emploi en échange de plus de flexibilité

La société flamande de transports en commun De Lijn offre à ses travailleurs une sécurité d’emploi et un salaire de base garanti, mais demande en échange plus de flexibilité et « le démantèlement d’un certain nombre de règles historiques, souvent dépassées ». De Lijn amenuise par ailleurs son offre du dimanche, ressort-il de son budget 2015, approuvé mercredi par son conseil d’administration.

A partir du 1er mai, les bus des lignes régionales commenceront leur premier trajet à 10h00 et rentreront au dépôt dès 19h00 les dimanches. De Lijn espère ainsi économiser 5,4 millions d’euros. L’entreprise veut aussi profiter des négociations sur une nouvelle convention collective de travail pour garantir l’emploi et le salaire de base de ses 8.000 employés. Mais elle envisage parallèlement d’engager des chauffeurs à temps partiel et d’annualiser le temps de travail. A la demande du gouvernement flamand, De Lijn doit épargner 65 millions d’euros par an jusqu’en 2019. En novembre, le conseil d’administration avait déjà supprimé une série d’abonnements gratuits et décidé d’augmenter les tarifs. Les syndicats se réuniront jeudi pour établir un plan d’action contre les mesures d’économie qui touchent le personnel. « Il y a certainement d’autres solutions », disent l’ACV (CSC) et l’ACOD (CGSP).

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