Daniel Bacquelaine réveillé par une petite centaine de policiers
Une petite centaine de policiers ont participé lundi, en front commun, à l’action « réveil matin » devant l’administration communale de Chaudfontaine, où ils ont été reçus par le nouveau ministre des Pensions Daniel Bacquelaine.
Une vingtaine de policiers par délégation syndicale, soit une petite centaine au total, était présente lundi dès six heures à Embourg (Chaudfontaine), sur le parking d’une grande surface. Ils ont rejoint à pied l’administration communale, où une rencontre avec Daniel Bacquelaine était prévue dès 6h30. Celle-ci devrait être assez courte, mais les syndicats ont appris qu’un rendez-vous devrait avoir lieu mardi avec le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, et espèrent qu’ils pourront être entendus plus longuement.
Les policiers réclament le maintien d’un régime spécial de départ à la retraite, « comme cela avait été négocié en 2001 lors de la réforme des polices », explique Eddy Quaino, permanent CGSP Admi. « Mais l’arrêt de la Cour constitutionnelle est venu tout chambouler ». Celui-ci prévoit que tous les policiers doivent désormais travailler jusqu’à 62 ans, contre 56 ou 60 auparavant. L’appel à la grève lors du sommet européen des 23 et 24 octobre est maintenu et les syndicats envisagent « d’autres dates » si aucune avancée ne devait être constatée.
Les policiers inquiets et en colère après leur entrevue avec le ministre
Les syndicats sont ressortis « inquiets et en colère » de la rencontre avec le ministre des Pensions Daniel Bacquelaine, lundi à Chaudfontaine. Celui-ci leur a indiqué que la base de négociation restait l’accord de gouvernement, ce que les policiers déplorent.
« Parmi les intentions positives, il nous a été confirmé qu’une réunion serait bien organisée avec le ministre de l’Intérieur Jan Jambon demain (mardi) à 10 heures », explique Eddy Quaino, permanent CGSP Admi. « Cette rencontre sera primordiale ».
« Par contre, nous sommes à la fois inquiets et en colère, parce que Daniel Bacquelaine nous a clairement mentionné que la base de négociation reste l’accord de gouvernement, ce qui pour nous est inacceptable », poursuit-il. « Si on sait déjà que la base est mauvaise, comment allons-nous pouvoir réellement négocier? Nous allons entendre le ministre de l’Intérieur et, en fonction de ce qui va être officiellement mis sur la table, nous verrons comment nous réagirons ».