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Crioc : Marc Vandercammen se pourvoit en justice

L’ancien directeur du Crioc, Marc Vandercammen, a déposé une requête devant le tribunal du travail de Bruxelles afin d’obtenir des indemnités de rupture complémentaires.

Cette requête sera examinée une première fois le 13 novembre prochain. « Nous réclamons des montants importants, a précisé l’avocat de l’ancien directeur, Me Michel Milde. Notamment parce que nous estimons ce licenciement abusif ». Marc Vandercammen souhaite aussi que l’intégralité de son ancienneté soit prise en considération dans le calcul du montant qu’il estime lui être dû, soit 26 mois de salaire. Compte tenu de ces diverses demandes, il réclame plus du double des quelque 200 000 euros bruts perçus à son départ. Juste après son licenciement, Marc Vandercammen avait affirmé dans différents médias qu’il estimait avoir droit à « une indemnité décente ».

Directeur du Crioc (Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs) pendant dix ans, il en avait été licencié le 22 juin dernier, avec un préavis équivalent de 9 mois de salaire, soit le minimum légal dans son cas.

L’ancien directeur souhaite également obtenir copie de certains documents, comme les résultats des deux audits commandés en mai 2012 par le conseil d’administration, l’un en matière de gestion des ressources humaines, l’autre portant sur la qualité des enquêtes. Entre autres arguments, les conclusions de ces audits avaient été avancées par le conseil d’administration du Crioc pour justifier le licenciement de son patron.

Le Crioc, dont le contrat de gestion de 1,7 million d’euros par an a été dénoncé en avril par le ministre de tutelle, Johan Vande Lanotte, pourrait connaître des difficultés financières si ce contrat n’est pas renouvelé très prochainement.

Laurence van Ruymbeke

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