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CRIOC : les dépannages trop lents et pas assez transparents

Un ménage belge sur cinq a été confronté sur les douze derniers mois à un problème nécessitant un dépannage urgent, mais l’aide peut parfois mettre plusieurs jours à arriver et les tarifs pratiqués pour les dépannages ne sont pas communiqués assez clairement, selon une étude menée par le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (CRIOC).

La plupart des problèmes rencontrés consistent en des fuites, un chauffage en panne, des débouchages et des problèmes d’électricité. Pour régler le problème, un Belge sur cinq fait appel à un ami ou à de la famille, et un sur six s’en occupe lui-même. Les autres s’adressent à un professionnel.

Mais il faut parfois de la patience. Ainsi, un plombier mettra en moyenne plus de trois jours pour venir dépanner, mettra plus de temps pour réparer le problème (en moyenne huit heures) et demandera le plus cher (1.900 euros en moyenne). Viennent ensuite l’informaticien (57 heures d’attente), le chauffagiste (40 heures) et l’électricien (32 heures).

Les factures délivrées pour des dépannages urgents ne sont pas très claires non plus, révèle l’étude. Les réparateurs professionnels ne donnent en général même pas une estimation ni une fourchette de prix. Les prix peuvent donc fortement varier.

Le CRIOC recommande de demander une estimation du prix de la réparation à l’avance et de toujours réclamer une facture détaillée. Il demande aussi aux autorités de mettre au point un service de médiation qui s’adresse à tous les indépendants et professionnels du secteur.

Le Vif.be, avec Belga

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