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Crash à Gelbressée: toutes les victimes ont été identifiées

Le Vif

Le travail d’identification des onze victimes du crash d’un avion Pilatus samedi à Gelbressée (province de Namur) est terminé, a indiqué lundi en fin de journée le procureur du Roi de Namur, Philippe Dulieu.

Les proches des victimes sont déjà arrivés ou commencent à arriver au funérarium de Gilly (Charleroi), là où le travail d’identification a eu lieu. Les dépouilles des défunts vont pouvoir être rendues aux familles.

Les médecins légistes et les membres de la Disaster Victim Identification (DVI) ont identifié formellement les onze victimes (dix hommes et une femme).

« Les proches peuvent rencontrer lundi soir les professionnels de la DVI pour leur poser toutes les questions qu’ils pourraient éventuellement se poser », a précisé Philippe Dulieu.

Les corbillards conduiront ensuite ou conduisent déjà certaines dépouilles vers les différents funérariums choisis par les familles.

Le procureur du Roi ajoute que l’enquête avance et que les auditions programmées sont en cours depuis ce lundi. Les personnes entendues ou qui doivent encore être entendues sont notamment les parachutistes qui ont sauté le jour du drame lors des vols précédents ou encore les riverains. Aucune hypothèse n’est pour l’instant privilégiée plus qu’une autre.

Pas de funérailles en commun mais hommage collectif possible: la Ville est prête

« Il n’y aura pas de funérailles collectives mais il pourrait y avoir un hommage collectif si les familles en font la demande. La Ville est à leur disposition si elles le souhaitent », a annoncé lundi soir Benoît Demazy, du service communication de la Ville de Namur.

Les familles des onze victimes de l’avion Pilatus PC-6 qui s’est écrasé samedi après-midi dans un champ à Gelbressée (province de Namur) peuvent récupérer lundi soir la dépouille de leur défunt puisque le travail d’identification s’est terminé au funérarium de Gilly (Charleroi). Ces dépouilles sont emmenées vers les différents funérariums choisis par les familles.

La Ville de Namur dit être à la disposition de celles-ci si elles souhaitent organiser un hommage collectif. « Si hommage collectif il y a, ce sera toutefois après les funérailles de toutes les victimes », a prévenu Benoît Demazy.

Il s’agit d’un travail délicat: les membres du service d’assistance aux victimes de la zone de police de Namur qui sont en contact avec les familles depuis le drame discuteront avec elles de ce qu’elles préfèrent. « Rien ne leur sera imposé mais si elles en manifestent le souhait, nous serons prêts », a ajouté Benoît Demazy.

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