Vendeurs de pitas bruxellois © Flickr / Adam-Jackson.net

Contrôles de l’Afsca : les mauvais élèves restent les vendeurs de pita

L’hygiène dans les restaurants en Belgique s’est améliorée de près de 4% en 2015 avec 58,7% d’inspections favorables réalisées par l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca), ressort-il de son rapport d’activités présenté mardi.

Les contrôleurs de l’Afsca ont réalisé 122.720 « missions » en 2015. Il s’agit d’inspections avec une check-list (57.690), des recontrôles après une évaluation défavorable (20.018), d’échantillonnages (prise d’échantillons dans certains produits déterminés, 29.762) et des missions d’enquête spécifique, réalisées notamment à la suite d’une plainte (25.757).

Quelque 9.127 contrôles avec une check list ont été réalisés dans des restaurants. Plus de la moitié d’entre eux étaient conformes. Il s’agit d’une amélioration de 3,8% par rapport à l’année passée mais la marge de progression reste importante.

Dans l’ensemble du secteur Horeca (où 13.038 contrôles ont été effectués), la plus grosse chute est observée dans les salons de thé (-6,4%) avec 60,7% de contrôles positifs. Les mauvais élèves sont les vendeurs de pita (44,1% de contrôles positifs), les bons sont les cafés avec 85,8% d’inspections favorables.

Un autre secteur fortement contrôlé est celui des détaillants (12.189 inspections). Parmi eux, les poissonneries (72,9% de contrôles positifs, + 13,9%) et les boucheries (67% d’inspections favorables, +8%) réalisent la meilleure amélioration. Les automates, eux, chutent de 3,5% mais restent à 92,5% d’inspections favorables.

Quelque 5.089 contrôles avec check list ont été menées dans les cuisines de collectivités. Dans ce secteur, les écoles s’améliorent avec 74,5% de contrôles positifs (+8,5%) et les prisons chutent avec seulement 50% d’inspections favorables (-6,3%).

Par ailleurs, depuis 2005, tous les acteurs de la chaîne alimentaire doivent implémenter l’autocontrôle dans leur établissement afin de garantir une meilleure protection des consommateurs. Lorsqu’un opérateur est pourvu d’un système d’autocontrôle (SAC), les inspections sont plus souvent favorables (90,4% contre 66,9% sans SAC). Fin 2015, 23.151 établissements disposaient d’un SAC validé. Cela permet de diminuer le nombre d’inspections. La production du secteur primaire est celui où les validations sont les plus nombreuses (18.619).

Un consommateur sur trois souhaite que davantage de contrôles soient réalisés, ressort-il d’une enquête de perception réalisée par l’Afsca en mars 2016. Dans cette enquête, 35,9% des consommateurs donnent un 8/10 au travail de l’Afsca, 21,6% un 7/10 et 17,4% un 9/10.

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