© Frédéric Pauwels/Huma

Contrôle STIB aux 20kms: l’affaire se politise

Le président de la fédération bruxelloise du PS, Rudi Vervoort, a rejoint lundi les rangs de ceux qui ont déploré la veille les contrôles auxquels ont été soumis les participants aux 20 kilomètres de Bruxelles empruntant le réseau STIB le long du parcours.

Dimanche soir, la ministre bruxelloise du Transport Brigitte Grouwels avait soutenu la STIB laquelle avait expliqué que contrairement aux années précédentes, les organisateurs de l’événement avaient choisi, sans en avertir les participants, de ne pas contribuer au renforcement de l’offre de transport, privant du même coup ceux-ci de la gratuité d’accès aux trams, bus et métro.

La ministre avait ajouté qu’elle entendait aussi aborder lors de la prochaine réunion du gouvernement bruxellois l’attitude selon elle problématique du Vice-président socialiste de la société qu’elle accuse de s’être profilé en méconnaissance de cause au départ de cet événement.

Celui-ci a reçu lundi le soutien « complet » du président de la fédération bruxelloise du PS, qui a « vivement déploré que les participants aux 20 km doivent faire les frais de l’absence d’accord entre les organisateurs de l’événement et la STIB.

Pour Rudi Vervoort, en décidant de contrôler et de verbaliser les coureurs qui empruntaient son réseau, la STIB a adopté une ligne de conduite contraire à la promotion de la mobilité en ville et particulièrement contre-productive en termes d’image. Elle ne donne pas un bon signal aux autres organisateurs d’événement qui souhaiteraient conclure des facilités de transport lors de leurs manifestations.

Rudi Vervoort s’est enfin interrogé « sur ces méthodes et sur la vision que la direction de la STIB et de la ministre de tutelle Brigitte Grouwels ont du service public ».

Levif.be avec Belga

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