© Image Globe

Contrôle pour le remboursement de médicaments: éviter les dépenses inutiles

Le gouvernement a demandé aux mutualités de rendre plus effectif le contrôle des médicaments qui ne sont remboursés qu’après accord du médecin-conseil, a confirmé mardi le cabinet de la ministre des Affaires sociales et de la Santé Laurette Onkelinx en réaction aux griefs de l’Association Pharmaceutique Belge (APB). « Ce contrôle n’était en effet pas toujours optimal, ce qui menait à des dépenses inutiles importantes », a justifié le cabinet.

En effet, on part du principe que si un patient ne rentre pas dans les conditions de remboursement, c’est soit que « le médicament concerné ne sert à rien pour lui », soit qu’il « en existe un autre moins cher qui peut lui convenir parfaitement », selon la ministre. Face aux critiques de l’APB, elle répond qu' »effrayer les patients en prétendant qu’ils sont ‘abandonnés à leur sort’ est excessif et inexact ». Les mutuelles, qui elles aussi sont soumises à des restrictions budgétaires, assument ces nouveaux contrôles « le mieux possible », a assuré la ministre, invitant les médecins qui expriment leurs difficultés face à des demandes qui leur semblent excessives de la part des mutuelles d’en informer le Collège Intermutualiste National.
La ministre a rappelé que les pharmaciens reçoivent une marge économique de 6% du prix d’achat du médicament pour couvrir les frais de stockage et le préfinancement. Selon elle, « en cette période où des choix budgétaires très difficiles doivent être faits, on ne peut remettre en cause des mesures d’économie indispensables à la maîtrise des coûts des soins de santé, particulièrement dans les médicaments ». Ce n’est qu’au prix de ces économies que les patients belges pourront continuer à bénéficier rapidement de traitements efficaces et innovants, a-t-elle souligné.

LeVif.be avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire