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Concertations sociales : la CGSP wallonne annonce la poursuite des actions syndicales

La CGSP wallonne a décidé de poursuivre les actions syndicales « sans attendre la fin des négociations interprofessionnelles », a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

« Le gouvernement fédéral, dans sa guerre au terrorisme, vient de décider, notamment, le recours à l’armée pour sécuriser les rues des villes. Or, lutter contre le terrorisme et désinvestir les services publics est une ineptie. Mettre l’assainissement des finances publiques en priorité absolue est criminel. L’austérité et le sécuritaire forment, particulièrement en temps de crise, un mélange hautement dangereux pour nos libertés démocratiques », dénonce notamment la CGSP.

« Grâce aux mouvements sociaux de l’automne dernier, amplement suivis par les travailleurs des services publics, le gouvernement semble vouloir lâcher un peu de lest dans le cadre du secteur privé. Hélas, non seulement il n’en est rien vis-à-vis de ses propres travailleurs et allocataires sociaux mais des mesures qui visent les seuls personnels des services publics se multiplient », ajoute le syndicat qui pointe particulièrement les licenciements de contractuels, le non-renouvellement de contrats ou encore l’éventualité d’un service minimum.

Forte de ce constat, la CGSP wallonne « a décidé de continuer le combat, et ce sans attendre la conclusion des négociations interprofessionnelles. Les préavis d’actions dans les services publics n’ont d’ailleurs pas été levés et des actions sont d’ores et déjà prévues ».

Demain/mercredi, des militants se rendront ainsi, en front commun, chez le ministre des Pensions.

« Le gouvernement se dit Charlie mais il nous prend surtout pour des charlots. Invoquer la paix sociale à tort et à travers et surfer sur l’unanimisme sécuritaire pour mieux démanteler les services publics ne se feront pas en notre nom », a conclu la CGSP.

Pour rappel, les partenaires sociaux, réunis au sein du Groupe des 10, ont renoué le dialogue et espère parvenir à un accord, notamment sur la marge salariale disponible, avant la fin du mois de janvier.

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