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Comment négocier avec un parti qui veut la fin de la Belgique ?

L’ancien premier ministre et actuel chef du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt, a redit dimanche son opposition aux nationalismes.

Invité de « l’Indiscret », dimanche sur la RTBF, il s’est montré réticent à parler de la situation politique en Belgique. Il a toutefois concédé qu’il voyait « mal comment on peut négocier avec des partis qui veulent la disparition de la Belgique », soulignant qu’il s’agissait d’un point de vue personnel.

M. Verhofstadt relève que le nationalisme n’est pas un phénomène propre à la Belgique. On le retrouve partout en Europe, dit-il. Il comprend ce repli sur soi engendré par la crise, mais ajoute que « ce n’est pas intelligent ». Selon lui, face aux pays émergents comme la Chine ou l’Inde, la réponse doit venir de l’Europe. Mêmes les Etats membres les plus grands ne vont plus jouer un rôle prédominant dans ce monde multipolaire en devenir, estime-t-il.

A propos d’un possible retour sur la scène politique belge comme il y a trois ans lorsqu’il a formé un gouvernement intermédiaire, M. Verhofstadt a répondu qu’il était « toujours prêt à y aller, mais aujourd’hui ce n’est pas à l’ordre du jour ».

Le Vif.be, avec Belga

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