L'hypnose permet de désinhiber l'apprenant. © Thomas Coex/Belgaimage

Comment devenir polyglotte sans quitter la Belgique?

Pas le temps ou l’occasion de partir à l’étranger pour apprendre les langues ? Il existe une multitude de méthodes en Belgique. Zoom sur quelques solutions classiques, et d’autres plus originales…

Les cours privés

Avoir un professeur rien que pour soi, c’est idéal pour une progression et un apprentissage personnalisés. Cela permet aussi de choisir ses créneaux horaires, mais cette liberté a un coût ! Celui-ci varie selon le professeur choisi, s’il s’agit d’un étudiant ou d’un professionnel, si la leçon a lieu à domicile ou au sein d’une école, etc. Pour les plus occupés, il est désormais possible de suivre des cours à distance avec un professeur grâce au téléphone ou à Internet. Ceux qui souhaitent faire d’une pierre deux coups peuvent aussi trouver des cours et stages de musique ou de sport dispensés dans une autre langue. Seul bémol : le vocabulaire développé sera souvent limité à un domaine bien précis.

L’hypnose

Cela peut sembler fantaisiste, mais l’hypnose est une façon on ne peut plus sérieuse d’apprendre une langue étrangère ! La méthode consiste habituellement à apprendre l’autohypnose, puis à entendre des textes en langue étrangère avant de pratiquer l’oral sous hypnose également. Même s’il ne s’agit pas d’une solution miracle, l’état d’hypnose présente l’avantage d’augmenter les capacités de concentration et de mémorisation, tout en désinhibant le patient qui ose plus facilement s’exprimer dans une autre langue. Il semblerait que l’écoute sous hypnose permette aussi d’ouvrir l’oreille à des tonalités inhabituelles, ce qui favorise notamment la prononciation. A savoir : ces séances sont généralement assez coûteuses…

Les clubs de conversation

Par rapport aux cours traditionnels, les clubs de conversation ont l’avantage de proposer un cadre ludique, spontané et un apprentissage plus axé sur des situations concrètes. C’est aussi une solution souvent économique, mais qui néglige habituellement l’aspect écrit. Certaines tables allient l’utile à l’agréable en proposant des dégustations à thème après les séances. On trouve aussi des clubs plus axés sur les enfants, sur l’utilisation professionnelle des langues, etc.

Les applications

Aujourd’hui, il existe des applications mobiles pour à peu près tout… y compris pour apprendre les langues : Babbel, l’une des plus connues, propose par exemple d’améliorer sa prononciation grâce à une fonction de reconnaissance vocale. Elle offre aussi une variété de cours dans une dizaine de langues afin de développer son vocabulaire et se tester. Duolingo propose, quant à elle, une version plus ludique, avec des exercices contre la montre et des points à récolter. On peut aussi citer MosaLingua, qui est basée sur des principes de sciences cognitives et intègre des dialogues enregistrés ainsi qu’un système de répétitions espacées.

Wallangues

Les plates-formes en ligne d’apprentissage des langues sont désormais des outils courants, et Wallangues a la particularité d’être une initiative de la Wallonie. Elle est centrée sur les trois langues nationales ainsi que l’anglais. Wallangues rassemble des cours multimédias et interactifs pour améliorer à la fois la compréhension à l’audition et à la lecture, ainsi que les expressions écrite et orale. L’expérience se prolonge hors ligne avec des cafés-langues autour de jeux de société, des tables de conversation ou encore les  » Wallangues in the city « , des jeux de pistes qui permettent de découvrir la culture wallonne au contact d’autres utilisateurs… et en travaillant ses langues. Wallangues possède un équivalent bruxellois : Brulingua.

Par Marie-Eve Rebts

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