Claude Eerdekens © Belga

Claude Eerdekens, le  » Che Guevara  » communal

Le Vif

Toujours en croisade contre les autres niveaux de pouvoir, grands responsables de la future faillite des communes qu’il ne cesse de pointer du doigt, le bourgmestre d’Andenne, Claude Eerdekens, a finalement classé ses confrères en quatre grandes catégories dans ce combat devenu une obsession.

Et ceux qui ne sont pas avec lui sont contre lui. Le maïeur andennais les a énumérées lors du dernier conseil communal : il y a ceux qui « refilent la patate chaude » à leur successeur en 2018 ; il y a « les candides » pour qui « l’argent descendra du ciel », que ce soit du fédéral, de la Région wallonne ou d’ailleurs ; il y a ceux qui n’ont rien à se reprocher et qui rejettent la faute sur l’Etat ; et . « il y a ceux qui protestent et contestent, comme dit la chanson de Dutronc ».

Ceux-là, qui se battent « pour les intérêts fondamentaux de la ville », ne veulent pas admettre la fatalité de la faillite des pouvoirs locaux en 2018. Catégorie dans laquelle, forcément, se classe le bourgmestre socialiste lui-même. Brandissant la preuve des nouvelles modifications budgétaires de 2014, « un grand crû dont Andenne aura besoin par après ». Et Claude Eerdekens reconnaît même son petit penchant révolutionnaire… « Che Guevara ! C’est comme cela qu’on m’appelle à l’Union des Villes et des Communes », sourit-il, de bonne humeur.

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