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Charles Picqué appelle à ne pas oublier le Plan B pour la Belgique

Le ministre-président bruxellois Charles Picqué (PS) a appelé lors de l’émission Le Grand Oral de la RTBF-Le Soir diffusé samedi les responsables politiques francophones à ne pas oublier trop vite le plan B pour la Belgique.

« Le plan B ne nous a jamais quittés. Comment voulez-vous que du côté francophone on oublie la nécessité de penser, sans plaisir et enthousiasme, à un plan B alors que les Flamands les plus influents annoncent eux carrément un plan B »? , affirme-t-il.

M. Picqué estime toutefois que l’ensemble du milieu politique francophone ne pense pas assez à ce Plan B. « Peut-être que certains ont encore l’illusion aujourd’hui de sauver le pays », a-t-il poursuivi.

Toujours à propos de ce Plan, le ministre-président suggère qu’après les élections communales, les responsables des partis francophones se retrouvent et puissent déterminer une « méthodologie de travail un peu plus ambitieuse » entre autres en raison du facteur temps. « Ca va peut-être plus vite qu’on ne pensait » et la conjoncture

économique ne nous aide pas et pourrait convaincre un peu plus certains Flamands d’opter pour l’autonomie, a-t-il commenté.

M. Picqué a par ailleurs laissé entendre qu’il pourrait quitter la tête de la Région bruxelloise avant octobre 2013. « Je ne peux pas imaginer que ce soit toujours moi qui fasse la déclaration de politique générale de la dernière session parlementaire avant les élections régionales » de 2014.

Il trouve par ailleurs qu’il serait sage que le candidat ministre-président puisse, avant le scrutin régional, dévoiler ses intentions dans une déclaration de politique générale et ainsi être mis en quelque sorte « sur une rampe de lancement ».

M. Picqué n’a avancé aucun nom quant à un favori éventuel. Il s’est contenté de préciser que, pour remplir la fonction, il fallait « aimer l’enjeu urbain dans le statut ingrat d’une ville-capitale confrontée à d’énormes problèmes, dans un Etat qui est en train de se démanteler et qui n’a pour sa capitale qu’une affection relative ».

Levif.be avec Belga

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