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Charles Michel réitère son appel à la concertation sociale

Le Premier ministre, Charles Michel, a une nouvelle fois invité mardi soir les partenaires sociaux à se mettre autour de la table pour définir une stratégie de réduction des coûts du travail.

M. Michel a affirmé, durant l’émission le « Grand Direct » de RTL-TVI, que combiné aux premières mesures fiscales du gouvernement sur les frais forfaitaires, le saut d’index n’aurait aucun impact sur les salaires inférieurs à 2.000 euros par mois et un effet limité à une moyenne de 10 euros pour ceux qui dépassent ce montant.

L’émission a été mise à profit par Charles Michel pour souligner qu’après les deux premiers mois mouvementés de son existence, l’actuel gouvernement fédéral était au-devant d’un travail gigantesque d’explications de son projet.

« Laissez-nous la capacité de faire nos preuves », a-t-il notamment demandé dans ce contexte.

« Je mesure parfaitement les inquiétudes qui se sont exprimées. Notre but est de sauver les emplois qui existent et d’en créer d’autres. Depuis le premier jour de l’installation du gouvernement, j’ai dit que nous voulions la concertation sociale », a souligné le Premier ministre, précisant qu’il y avait « un grand espace » pour celle-ci.

M. Michel a précisé qu’il s’exprimait en cela au nom de l’ensemble du gouvernement fédéral et que le ministre de l’Emploi, Kris Peeters continuerait à travailler sur les conditions d’une confiance mutuelle et d’un dialogue.

Selon Charles Michel, l’emploi est la priorité absolue et plusieurs organismes internationaux ont procédé à une évaluation positive du programme du gouvernement en la matière.

On relèvera encore qu’au cours de l’émission, Charles Michel s’est défendu d’être à la tête d’un gouvernement dirigé dans les faits par le président de la N-VA, Bart De Wever. « L’accord de gouvernement est la résultante d’un compromis. Ce n’est pas le programme de la N-VA. Je n’ai pas le tempérament à être l’otage de qui que ce soit », a-t-il commenté.

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