Alors que les discussions sur la note du formateur Elio Di Rupo doivent reprendre mardi, le président de la fédération MR-FDF, Charles Michel, insiste, dans une interview au Soir, que les deux partis négocieront ensemble. « Nous ne sommes pas un cartel de circonstance », ajoute-t-il, répondant ainsi aux pressions visant à ce que les libéraux francophones se « déscotchent » du parti d’Olivier Maingain.
Les dirigeants du MR et du FDF « analyseront ensemble, à chaque étape, dans quelle mesure la négociation correspond à notre conception de l’intérêt général, à notre souci d’une réforme de l’Etat stabilisatrice pour le pays, et correspond à nos balises », dit encore M. Michel.
Ce dernier en profite pour envoyer un message clair au CD&V, qui dit faire du dossier Bruxelles-Hal-Vilvorde sa priorité: « Il faudra un accord global sur la réforme de l’Etat comme sur les questions socio-économiques ».
Et de préciser que « ceux qui croient que c’est seulement d’un côté de la frontière que l’on fera des concessions rêvent en couleur! « . Pour lui, « il n’y aura pas d’accord si chacun n’a pas une forte volonté d’aboutir. Et il n’y aura pas de solution en dehors de la dignité. »
Le Vif.be, avec Belga
