Fabien Debecq, président du Sporting de Charleroi (à droite) © BELGA

Charleroi, une ville plus si sportive

Nicolas De Decker
Nicolas De Decker Journaliste au Vif

Si Spirous et Zèbres se portent bien, beaucoup de clubs sportifs carolos sont en difficulté.

C’était la bannière des années Van Cau, ce fut la croix des années Viseur. Le sport d’élite à Charleroi a aujourd’hui perdu de son lustre, mais a gagné en stabilité. Paul Magnette en fit un argument de campagne en 2012, les deux grands clubs de football locaux, le Sporting et l’Olympic, venaient d’être repris par des businessmen du cru ou presque: le Franco-Iranien Mehdi Bayat et le Thudinien Fabien Debecq pour les Zèbres, et une poignée de Marchiennois d’origine turque pour des Dogues relégués administrativement en première provinciale. Les relations avec l’équipe phare de la région sont donc apaisées (la majorité précédente avait assigné le Sporting en justice…). L’abonnement, en Tribune 4 du Mambourg, du bras droit de Paul Magnette, Laurent Zecchini, n’y est pas pour rien.

Le bourgmestre – on est bobo ou on ne l’est pas -, qui préfère les populaires aux business seats, y siège même parfois. Il ne fréquente en revanche jamais les loges du Spiroudome, il est vrai souvent réquisitionnées pour des festivités réformatrices, du bal d’Olivier Chastel au banquet annuel, de la présentation des listes aux soirées électorales. Mais si les entités importantes, les clubs de foot et un Spirou Basket, qui a tous comptes faits plus souffert de la semi-retraite d’Eric Somme que de la déchéance de Claude Despiegeleer, gardent le cap, les autres sports sont à la peine. Les Dauphines (volley) ont affronté de grosses tempêtes, les clubs de football en salle vont de fusions en rachats de matricules, La Villette (tennis de table) a sombré dans l’anonymat de la Superdivision. Et il y a longtemps qu’on n’a plus vu un cycliste professionnel passer par Charleroi.

Dans Le Vif/L’Express de cette semaine, le dossier spécial « Charleroi: les réseaux du pouvoir ». Avec:

  • Pourquoi Charleroi s’est longtemps cherché un leader
  • La Cour de Magnette
  • Et si le PS était, à Charleroi, le seul lieu de contre-pouvoir?
  • Cloquet et Engelstein, les deux avec qui il faut compter- Des businessclubs en concurrence
  • Immobilier: affaires à faire

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