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Changement de nature de l’électorat de la N-VA

Pour le nouvel électorat de la N-VA, la « question flamande » est moins importante que pour le Flamand moyen. C’est ce qui ressort d’une enquête post-électorale réalisée par l’Institut d’études d’opinions sociales et politiques de l’Université de Louvain (KUL).

Selon l’étude publiée aujourd’hui dans le journal De Standaard, l’électeur de la N-VA est généralement pro-flamand, de droite et cynique vis-à-vis de la politique. Il est favorable à une approche plus sévère de la criminalité et voit les immigrés d’un mauvais oeil. Pour autant, les électeurs d’hier et d’aujourd’hui du parti séparatiste ne sont sensiblement plus les mêmes.

Leurs différences s’expriment principalement à travers la « question flamande ». Le nouvel électorat demande un changement qui n’est pas nécessairement d’ordre communautaire. Ils considèrent la N-VA comme le seul parti de confiance pour rompre avec l’impasse politique. Parmi eux, seuls 17% souhaitent la fin de la Belgique.

De plus, ils se montrent plus modérés et moins libéraux-conservateurs que leurs aînés sur le plan économique.

Mathilde Perrin (stg), avec Belga

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