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Champ de bataille de Waterloo : un chantier de 40 millions d’euros

Un nouveau musée souterrain, un réaménagement complet du site… : la course contre la montre a commencé sur le site de la bataille de Waterloo.

Un autocar slovaque, des retraités britanniques, un groupe de lycéens français… La saison touristique bat à nouveau son plein au pied de la butte du Lion de Waterloo, qui voit défiler annuellement quelque 300 000 visiteurs. Toutefois, à partir de 2015, année du bicentenaire de la dernière bataille de Napoléon, la Région wallonne et les autorités locales espèrent attirer sur le site plus de 500 000 personnes par an. Pour atteindre cet objectif ambitieux, qui devrait générer quelque 10 millions d’euros d’apport annuel à l’économie wallonne, un vaste programme de réaménagement du hameau du Lion est prévu.

Le coup d’envoi des travaux destinés à renforcer l’attractivité des lieux a été donné ce 9 mai par le ministre wallon du Tourisme, Paul Furlan, et par les bourgmestres des communes concernées. Le projet, longuement discuté et plusieurs fois remis en questions – juridiquement et financièrement -, prévoit de raser les bâtiments qui défigurent le site et d’éloigner et de cacher les parkings.

Quelque 20 000 mètres carrés de terre seront en outre réaffectés à l’activité agricole et, surtout, un musée souterrain de près de 6 000 mètres carrés sera édifié le long de la route qui relie le hameau au ring. Doté d’une scénographie inédite réalisée par les bureaux Tempora et Franco Dragone, ce « Mémorial » plongera les visiteurs dans la bataille grâce à sept scènes multi-écrans en 3 D, avec effets de brouillard, de fumée des canons… Le chantier, qui a pris du retard, doit être entièrement terminé d’ici à janvier 2015. Un sacré défi ! A cet investissement de plus de 40 millions d’euros au total vient s’ajouter le projet d’une « Route Napoléon », entre Beaumont – point d’entrée de l’Empereur sur notre territoire en juin 1815 – et Waterloo, à l’instar de la route aménagée par les Français entre Juan-Les Pins et Grenoble.

Olivier Rogeau

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