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CETA : Paul Magnette ne croit pas à la dernière justification de Mme Freeland

Le ministre-président wallon Paul Magnette ne croit pas à la justification apportée par la ministre canadienne Chrystia Freeland à son émotion affichée devant les caméras de télévision à la sortie d’une réunion avec lui en octobre dernier, lors des négociations sur le CETA (traité de libre-échange UE-Canada).

« Je ne peux pas croire à une histoire aussi énorme », a dit M. Magnette sur le plateau de « Jeudi en prime » (RTBF). Mme Freeland, qui était alors ministre canadienne du Commerce, a déclaré dernièrement que son émotion affichée à l’époque était une technique de négociation pour mettre la pression sur les Européens et obtenir rapidement un accord. « Nous voulions que les Wallons se sentent coupables », a-t-elle commenté. A son retour au Canada, Mme Freeland avait été critiquée par l’opposition canadienne pour cette émotion affichée en pleine négociations commerciales.

Pour Paul Magnette, la justification qu’elle avance désormais relève d’une tactique pour justifier cette émotion. « Je ne peux pas croire à une histoire aussi énorme. Je n’allais pas signer le traité pour que Mme Freeland arrête de pleurer », s’est-il amusé. « Elle a été très critiquée au Canada, elle a trouvé une tactique » pour répondre à ces critiques, a ajouté le chef du gouvernement wallon.

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