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CETA : Charles Michel « pas rassuré »

Le Premier ministre Charles Michel n’est « pas rassuré » par l’évolution actuelle des dernières négociations avec la Wallonie concernant l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA). « J’ai le sentiment qu’il y a une radicalisation des positions » exprimées par le gouvernement wallon, a indiqué M. Michel à son arrivée au Conseil européen.

« On a passé la nuit à tenter de trouver des formules, des solutions. J’ai moi-même eu un contact téléphonique avec (le Premier ministre canadien) Justin Trudeau, afin de voir quelles étaient encore les capacités de prendre en compte les préoccupations exprimées », a-t-il expliqué.

M. Michel a souligné que le dialogue était toujours en cours et que le moment de vérité approchait. « Tant qu’on est autour d’une table, on doit avoir la volonté farouche de donner une chance à une solution. C’est mon souhait, mais pour être franc je ne suis pas totalement rassuré », a-t-il ajouté.

Le ministre-président wallon, Paul Magnette, poursuivait en matinée ses entretiens avec des membres de la Commission européenne et la ministre canadienne du Commerce, Chrystia Freeland.

Des inquiétudes wallonnes persistaient jeudi concernant le mécanisme d’arbitrage et la manière d’éviter que le CETA soit utilisé par des sociétés non canadiennes pour bénéficier des privilèges du traité, ainsi que sur la valeur juridique des documents censés apporter des garanties à la Wallonie.

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