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CEB : un taux de réussite de 88,54%

Le Vif

L’épreuve 2014 du CEB (Certificat d’études de base) a enregistré cette année un taux de réussite de 88,54%, en retrait par rapport à l’année dernière (96,29%), selon les résultats livrés mardi après-midi par l’administration de l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Cette « épreuve externe certificative » est imposée à tous les élèves de sixième primaire en Communauté française pour mesurer, sur base d’un questionnaire identique à tous, si les élèves maîtrisent une série de compétences dans trois disciplines: le français, les mathématiques et l’éveil (histoire, géographie et sciences).
Pour réussir, les élèves devaient obtenir un minimum de 50% dans chacune des domaines évalués.

Les résultats livrés mardi montrent que les candidats ont obtenu cette année une moyenne de 72,09% en français, de 72,38% en mathématiques et de 77,64% en éveil.

Au total, 47.797 élèves de sixième primaire ont passé l’épreuve organisée la semaine dernière, dont 42.318 avec succès.
Cela représente un taux de réussite de 88,54%, soit un résultat plus ou moins dans la moyenne depuis le lancement de ce test en 2007, mais en net recul à l’édition 2013. Celle-ci avait été réussie par 96,29% des élèves, un record.

L’administration de l’enseignement de la Fédération expliquait mardi cette différence entre les résultats de 2013 et ceux de 2014 par un système de cotation reconçu pour se rapprocher de celui appliqué lors de l’épreuve du CE1D, organisée en fin du premier degré du secondaire (fin de 2e année), mais aussi par une adaptation de l’épreuve de mathématiques, notamment en augmentant le nombre de questions relatives aux problèmes.

En français, l’épreuve « savoir écouter » fut un peu plus développée cette année qu’en 2013. L’épreuve de lecture comportait quant à elle « un peu plus de questions qui vérifient la compréhension en profondeur des textes, des questions demandant de jongler avec plusieurs éléments des textes, ainsi que des questions exigeant une réponse construite par l’élève au lieu de se limiter à choisir une réponse proposée dans une liste », explique l’administration de l’enseignement dans un communiqué.

La publication annuelle des résultats du CEB donne régulièrement lieu à une série de commentaires et critiques sur l’utilité de l’épreuve, que certains trouvent, au vu de ses taux de réussite, trop facile. D’aucuns estiment que le seuil de réussite devrait être fixé à 60%, plutôt que 50%.

L’élève qui a réussi l’épreuve obtient automatiquement son CEB, ce qui lui permet d’accéder en septembre prochain en première année du secondaire.

En cas d’échec ou d’absence justifiée lors de tout ou partie de l’épreuve, les élèves peuvent néanmoins obtenir leur CEB sur base de leurs résultats enregistrés au cours des deux dernières années scolaires. Cette décision incombe toutefois aux directions des écoles concernées.

Tout refus d’octroi du CEB à un enfant peut également faire l’objet d’un recours déposé par les parents.

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