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Ce qui change le 1er mars

Baisse des prix de certains médicaments, plus de possibilités avec les écochèques,… Voici tout ce qui change au premier mars.

Baisse des prix de plus de 1.500 médicaments génériques

Ce 1er mars, le prix de plus de 1.500 médicaments génériques diminuera. Au vu du nombre d’années de présence sur le marché, le pourcentage de baisse ira de 6% à 17,83%, indique FeBelGen, l’association regroupant les sociétés de médicaments génériques et biosimilaires en Belgique.

Ces baisses de prix font partie de la mise en oeuvre du pacte d’avenir que la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Maggie De Block, a conclu l’été dernier avec l’industrie pharmaceutique. L’un des fondements de cet accord est le « patent cliff », soit l’application d’importantes baisses de prix juste après l’expiration du brevet du médicament de marque, au moment donc où la première version générique arrive sur le marché, précise encore FeBelGen.

L’objectif du « patent cliff » est de dégager davantage de moyens pour financer la prise en charge par l’INAMI de nouveaux médicaments très onéreux. Dès 2016, les baisses de prix consécutives au « patent cliff » apporteront au budget de l’INAMI, sur base annuelle, 60 millions d’euros d’oxygène supplémentaire. Et par la même occasion, les patients belges verront leur facture personnelle allégée de 11 millions d’euros par an

Utilisation des écochèques élargie

À partir du 1er mars, les consommateurs pourront acquérir plus de biens ou de services avec leurs écochèques. Le système sera ainsi élargi à la réparation et l’entretien de produits écologiques.

La liste des produits que l’on peut acheter avec des écochèques se concentre sur l’achat et l’installation de produits respectueux de l’environnement. À partir de mars, le système sera élargi à l’entretien et à la réparation de produits écologiques. Cela concernera notamment les panneaux solaires, les vélos, les chaudières à haut rendement, les installations LPG, etc.

Elargissement de l’obligation de signalement pour les travailleurs sur chantiers

Tous les travailleurs occupés sur un chantier de plus de 500.000 euros devront obligatoirement signaler leur présence. Depuis avril 2014, cette obligation s’adressait aux personnes occupées sur des chantiers de plus de 800.000 euros. « D’ici 2018, nous étendrons progressivement cette obligation à tous les chantiers », préviennent dimanche le ministre des Classes moyennes et des Indépendants Willy Borsus et le secrétaire d’Etat à la fraude sociale Bart Tommelein.

La mesure vise à « s’attaquer de façon déterminée à la fraude sociale dans le secteur » et fait partie du « plan pour une concurrence loyale dans le secteur de la construction » signé le 8 juillet 2015 par les syndicats, les organisations patronales, l’administration, M. Borsus et M. Tommelein. Grâce à l’enregistrement en ligne, l’ONSS est averti de toute présence d’un ouvrier sur un grand chantier. Les inspecteurs sociaux peuvent alors rapidement consulter les données dans le système et vérifier que les entrepreneurs et sous-traitants sont en ordre avec leurs obligations sociales. « La lutte contre le dumping social est une priorité forte de notre gouvernement. Du personnel sera d’ailleurs recruté pour renforcer les contrôles sur le terrain. En 2015, la lutte contre la fraude sociale dans le secteur de la construction a rapporté 39 millions », souligne le ministre MR.

Fin de l’obligation de vaccin contre la rage pour les chiens

L’obligation actuelle de vaccination contre la rage, valable pour les chiens au sud du sillon Sambre-et-Meuse ainsi que pour ceux qui accompagnent leur maître en camping ou en caravane (dans toute la Belgique), sera abandonnée dès ce 1er mars. La Belgique est en effet « officiellement indemne de rage depuis 2001 », et « la situation s’est également assainie dans les pays voisins », ce qui justifie l’abandon de cette obligation datant de 1967. La vaccination contre la rage des animaux de compagnie (chiens, chats et furets) qui voyagent de Belgique vers l’extérieur ou qui arrivent en Belgique depuis l’étranger restera toutefois obligatoire, également après le 1er mars.

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