Le parc Maximilien à Bruxelles © BELGA

« Ce camp a surgi parce que le gouvernement de centre-droit a échoué »

Le campement de plusieurs centaines de tentes établi par des demandeurs d’asile au parc Maximilien, à proximité de l’Office des étrangers à Bruxelles, fait parler de lui au delà des frontières belges.

Les journaux allemand et espagnol Die Welt et El Pais ont notamment traduit un article du Soir et écrivent: « Ce camp a surgi parce que le gouvernement de centre-droit a échoué ».

« La Belgique n’a peut-être pas fermé ses frontières, mais essaie à sa manière de freiner le flux de réfugiés. En Belgique, les demandeurs d’asile sont contraints de se présenter à l’Office des étrangers; il n’existe qu’un seul guichet pour tout le pays, au rez-de-chaussée d’un bâtiment pour fonctionnaires dans le quartier des tours à Bruxelles », relève Die Welt.

« Un campement de réfugiés espérant un nouveau départ a émergé à Bruxelles, la capitale de l’Union européenne, où les gens ordinaires apportent leur aide à la place des autorités belges, largement absentes », indique pour sa part le site d’informations européennes Euractiv.

Le Wall Street Journal évoquait début septembre déjà la situation des réfugiés dans le parc Maximilien, avec le témoignage de Syriens et Afghans qui s’y étaient établis.

« Ne rien faire ne veut pas dire que je ne suis pas coupable », écrit l’antenne européenne du média américain Politico, citant une bénévole militant dans le parc. « Il est temps de faire quelque chose. On ne peut pas attendre que la situation se résolve et dire ensuite qu’on ne savait pas. »

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