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CDH : les francophones savent ce qu’ils veulent

Le cdH a indiqué sa volonté de « mettre tout en oeuvre pour arriver à un compromis équilibré ». Il a également souligné que « les francophones impliqués ont bien évidemment une vision très claire de ce qu’ils souhaitent » mais qu’en raison du caractère délicat de la négociation, ils ne dévoilent pas leur stratégie.

Dans un communiqué, le cdH insiste aujourd’hui sur le fait que « la Belgique vit un moment grave de son histoire » et justifie la position des francophones, répondant ainsi aux critiques formulées notamment par les présidents du MR et du FDF, Didier Reynders et Olivier Maingain.

Pour le cdH, l’avenir du pays « dépend désormais d’un accord institutionnel à conclure dans les conditions politiques et institutionnelles les plus difficiles que le pays ait pu ou puisse connaître ». « Cette situation extrêmement délicate demande des partis qui sont impliqués dans les discussions un sens important des responsabilités », disent les centristes.

Ils ajoutent que « conscient de cette responsabilité historique, ils souhaitent, à l’instar du préformateur, mettre tout en oeuvre pour arriver à un compromis équilibré qui permette un avenir et une stabilité à notre Etat et des réponses adéquates aux problèmes concrets rencontrés par les citoyens ».

« Dans ce cadre, dit encore le cdH, les francophones impliqués ont bien évidemment une vision très claire de ce qu’ils souhaitent, sur base de la vision partagée par tous les francophones depuis ces dernières années et ils défendent fermement notamment l’Etat fédéral, Bruxelles et bien évidemment tous les francophones ».

« Nous ne devons apprendre à personne que ce n’est pas dans le cadre d’une négociation délicate que les stratégies sont rendues publiques. Quel que soit le parti francophone autour de la table, il se trouvera face aux mêmes difficultés et contraintes que celles rencontrées aujourd’hui et devra défendre, comme actuellement et avec la même fermeté, les positions qui sont communes à tous les partis francophones », ajoutent les Humanistes.

Ne pas conclure un compromis équilibré, c’est tout simplement ne pas vouloir donner d’avenir au pays, dit encore le parti. « Dans ce cadre, les francophones doivent être et sont bien évidemment aussi fermes que rationnels. Quant au cdH, il défend dans le cadre de l’actuelle discussion, les mêmes principes avec les mêmes convictions que dans le cadre des deux propositions de cadre de réformes institutionnelles qu’il avait négociées et acceptées avec Herman Van Rompuy, en septembre 2007, et Yves Leterme, en novembre 2007 », conclut le communiqué.

Le Vif.be, avec Belga

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