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Caroline Gennez (sp.a) invite ses partenaires à dépasser les symboles

La présidente du sp.a Caroline Gennez a appelé jeudi à ne pas « s’arrêter aux symboles » dans la discussion sur la révision de la loi de financement. « Il faut trouver un mécanisme doté de garanties pour l’ensemble des entités du pays », a-t-elle dit.

Après avoir vu les présidents de partis francophones associés aux discussions (PS, cdH et Ecolo), le conciliateur Johan Vande Lanotte organise jeudi après-midi une réunion d’experts représentant les partis flamands (N-VA, CD&V, sp.a et Groen!).

Les présidents de partis flamands pouvaient être présents à cette réunion et tous ont fait le déplacement. Le président du CD&V Wouter Beke s’est montré discret devant les caméras. « Je suis venu pour une réunion technique », a-t-il dit. Le président de la N-VA, Bart De Wever, et le président de Groen!, Wouter Van Besien, ont évité les micros et caméras.

La présidente du sp.a, Caroline Gennez, a dit espérer que tous les partis, néerlandophones et francophones, continueraient à faire preuve de bonne volonté. « Avec de la créativité, tout est possible », a-t-elle ajouté.

Les deux modèles évoqués ces derniers jours en vue de réviser la loi de financement sont le « split rate » et le « crédit d’impôt ». Selon certains toutefois, les deux modèles ne seraient pas tellement différents l’un de l’autre quant aux conséquences financières qu’ils entraîneraient pour les entités.

Selon une source, la difficulté du split rate consisterait en l’obligation de négocier chaque année le partage des recettes entre le fédéral et les Régions. Quant au crédit d’impôt, il est vu par la N-VA et une partie du CD&V comme limitant les possibilités de responsabiliser les Régions.

Les présidents de partis francophones ne se sont pas montrés face aux caméras à l’issue de leur rencontre avec Johan Vande Lanotte. A leur arrivée, Joëlle Milquet et Jean-Michel Javaux s’étaient voulus volontaristes, disant espérer que tous les partenaires de discussion continueraient à être animés du même sentiment. Le président du PS Elio Di Rupo avait préféré éviter l’entrée principale menant à la salle de réunion du conciliateur.

Le Vif.be, avec Belga

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