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Caroline Gennez (sp.a) ferme définitivement la porte

Les socialistes flamands n’ont pas l’intention de jouer les sauveurs du gouvernement. Ils n’entreront pas dans une équipe recomposée. On va donc bien vers des élections anticipées.

Le sp.a a définitivement fermé la porte mardi à une éventuelle entrée dans un « gouvernement aux abois » ou dans toute autre formule de « gouvernement d’urgence ». Caroline Gennez a dit ne pas avoir été saisie d’une demande en ce sens émanant des partis francophones. Elle leur renvoie la balle en soulignant que ce sont eux qui ont la clé pour résoudre le problème.

Certains des partis francophones, interrogés mardi matin en radio, semblaient placer quelque espoir en Caroline Gennez. Cette dernière a indiqué avoir appris cela par la presse mais ne pas avoir été contactée personnellement par les présidents de partis francophones.

Le sp.a a rappelé mardi avoir toujours défendu que BHV devait être scindé mais, a précisé sa présidente, « la majorité n’a jamais formulé une proposition qui pouvait gagner notre assentiment ». La présidente Caroline Gennez a ajouté que les socialistes flamands étaient disposés à approuver toute « proposition raisonnable de scission qui ne perturberait pas le gouvernement flamand » dans lequel ils participent. La seule condition à cela est que l’accord prévoit également la concomitance des élections fédérale et flamande, a-t-elle ajouté.

La présidente du sp.a a indiqué avoir eu des contacts répétés avec Jean-Luc Dehaene, lorsqu’il était chargé de déminer le dossier BHV. Selon elle, sa proposition contenait de très nombreux éléments positifs mais il n’était pas prévu d’organiser concomitamment les élections fédérale et régionale. Mme Gennez a cependant précisé ne pas avoir pu prendre connaissance de la dernière mouture des propositions de M. Dehaene.

LeVif.be, avec Belga

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