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Ca chauffe entre le sp.a et la N-VA

Le président de la N-VA Bart De Wever n’a pas l’intention, à ce stade, d’exiger le retrait du sp.a des discussions en vue de la formation du gouvernement. « Caroline Gennez doit venir me trouver. Si elle nous déteste autant, elle ne peut être notre partenaire », a indiqué lundi le président de la N-VA, Bart De Wever, à l’entame du bureau de parti.

Le sp.a et la N-VA ne se sont pas épargnés ces derniers jours. Lors des discours du 1er mai, Caroline Gennez s’en est pris à la « Nieuw-Vlaamse Arrogantie » (nouvelle arrogance flamande). Faisant référence à des propositions récentes du parti nationaliste en matière d’enseignement jugées discriminatoires, les socialistes flamands se sont également demandés si les écoles « refusant (d’inscrire) un enfant noir seront bientôt récompensées », une sortie que Bart De Wever dit avoir particulièrement mal reçue. S’il n’entend pas couper les ponts avec le sp.a, le président de la N-VA appelle sa présidente Caroline Gennez à « ne pas transposer sur lui les difficultés qu’elle vit en interne », au sp.a.

Après avoir érigé durant neuf mois la conclusion d’un accord institutionnel comme préalable à la formation d’un gouvernement effectif, la N-VA a appelé dimanche à désigner au plus vite un formateur afin de déterminer quels partis entreront en considération pour les « négociations finales ». Elle ne ferme pas la porte au sp.a. « Nous déciderons sur base du contenu. Nous n’allons pas nous emporter sur base d’insultes », a dit Jan Jambon, chef de groupe N-VA à la Chambre.

La N-VA attend une réponse du président du PS Elio Di Rupo après l’appel plus ou moins explicite qu’elle lui a lancé à devenir formateur. Egalement réuni en bureau, le PS a pour sa part rappelé ses objectifs, la formation d’un gouvernement de plein exercice et la négociation d’une grande réforme de l’Etat.

Levif.be avec Belga

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