Selon le ministre du Budget des deux entités, les exécutifs ont dû accomplir un véritable « parcours de skieur » pour éviter d’imposer le citoyen.
C’est finalement 595 millions d’euros que la Région et la Fédération ont dû dégager pour ajuster leur budget 2012 et confectionner leur budget 2013.
« Ving-quatre milliards de francs belges. C’est un montant d’une ampleur historique que nous avons dû trouver », a souligné M. Antoine.
Le travail a d’abord porté sur les dépenses publiques. « Il n’y aucune rage taxatoire mais d’abord des économies », a ajouté le ministre. Parmi les mesures citées, figure le maintien du gel des dotations, le remplacement limité à un départ sur trois dans l’administration ou le lissage des montants accordés à différents organismes pour financer les travaux publics afin de coller au plus près à leur rythme de réalisation.
Des recettes sont attendues sur les machines automatiques de jeu (10 millions d’euros), la vente des fréquences analogiques (10 millions d’euros) ainsi que dans le domaine de l’eau en application du principe européen de coût-vérité. Quelque 17 millions d’euros sont attendus dans ce dernier poste mais ils s’appliqueront sur le prélèvement de l’eau et toucheront donc aussi les deux autres Régions, a assuré M. Antoine.
Les tarifs des transports publics n’augmenteront en revanche pas mais des changements de formule et une harmonisation entre les différents TEC est annoncée.
Le budget 2013 a été établi sur une base de croissance de 0,7 pc. En cas de révision à la baisse, une provision de 26 millions d’euros a été prévue.
Le montant de la solidarité financière entre la Région wallonne et la Fédération s’élève à 50 millions d’euros. A l’arrivée, l’effort accompli pour l’ajustement des budgets wallon et de la Fédération représente respectivement 138 millions et 32 millions d’euros. Pour le budget 2013, cet effort représente 297 millions d’euros en Région et 127 pour la Fédération.
Le Vif.be, avec Belga
