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Budget : les pompiers promettent de s’inviter à nouveau aux discussions

Le Vif

« Nous reviendrons demain (lundi) », a promis dimanche soir Marc Gilbert, président de la Fédération royale des corps de sapeurs-pompiers de Belgique, après avoir exprimé plus tôt dans la soirée son mécontentement concernant l’absence de financement complémentaire pour les pompiers du pays à l’issue des discussions des ministres du comité ministériel restreint, qui tentent de s’accorder sur le budget 2014 et sur des mesures de relance de l’économie.

Plusieurs pompiers des casernes du pays avaient fait la route jusqu’au Lambermont alors que les discussions du kern étaient en cours. « Quand nous sommes arrivés, les discussions étaient évidemment terminées », a déploré Marc Gilbert. Mais d’après lui, les pompiers reviendront en force lundi. Pour exprimer leur mécontentement, les hommes du feu n’excluent pas de pénétrer la « zone neutre » pour arroser avec leurs autopompes les façades du Lambermont.

Parmi ceux-ci, les pompiers de Bruxelles ont publié un communiqué dimanche soir. « Les pompiers de Bruxelles sont de nouveau oubliés par le financement de la réforme des services d’incendie. Nous allons aussi agir! Le gouvernement fédéral ne tient pas ses promesses », indiquent-ils.

Les pompiers veulent une entrevue avec les ministres Les pompiers vont à nouveau se réunir à proximité du Lambermont, à Bruxelles, dans la journée de lundi mais cette fois ils demandent une entrevue avec les ministres du comité ministériel restreint qui débattent du budget. « Nous n’avons pas besoin de plus de dix minutes pour expliquer nos craintes et nos problèmes. C’est tout ce que nous voulons », explique lundi Marc Gilbert, président de la Fédération royale des corps de sapeurs-pompiers de Belgique, à l’agence Belga.

Les pompiers devraient se rendre en début d’après-midi devant le Lambermont, où se tiennent les discussions budgétaires, afin d’être reçus. En cas, de refus, ils tenteront de forcer le dialogue. « Nous, les pompiers, même quand tout est fermé on sait toujours rentrer », a remarqué Marc Gilbert. Il tempère cependant ses propos en expliquant ne pas vouloir en arriver là. « Il faut toujours préférer la discussion à la confrontation », a-t-il souligné.

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