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Budget : le gouvernement et les partenaires sociaux se renvoient vendredi

Le gouvernement et les partenaires sociaux se reverront vendredi soir. Entre temps, les partenaires sociaux se verront entre eux pour tenter de se mettre d’accord sur des pistes à proposer au gouvernement en matière de relance.

Dans le cadre de ses travaux budgétaires, le gouvernement a invité les partenaires sociaux à une rencontre qui s’est déroulée lundi après-midi au cabinet du Premier ministre Elio Di Rupo. L’entrevue a duré environ deux heures et il a été convenu de se revoir vendredi.

Après la réunion, le vice-premier ministre MR Didier Reynder a évoqué la possibilité de voir les partenaires sociaux avancer des pistes pour favoriser la relance mais qui n’ont pas nécessairement un impact budgétaire. Il a notamment cité l’accès au crédit bancaire.

L’administrateur délégué de la FEB Pieter Timmermans a indiqué que les partenaires sociaux se verront et tenteront de présenter des propositions. « Nous allons voir comment on peut relancer l’économie et assurer la compétitivité des entreprises ».

Du côté syndical, le secrétaire générale de la FGTB Anne Demelenne a insisté sur l’importance des mesures en faveur de l’emploi et du pouvoir d’achat et sur la nécessité de « reconstruire des perspectives pour les travailleurs ».

« Le temps des petites mesures est passé. Ou bien on prend des mesures qui soutiennent l’économie ou bien celle-ci ira à vau-l’eau ». Tel était le message de Karel Van Eetvelt, l’administrateur-délégué de l’organisation patronale flamande UNIZO à son arrivée au cabinet du Premier ministre lundi.

Le gouvernement cherche 4 milliards d’euros et plusieurs pistes sont sur la table. Outre les économies sur les dépenses, il faudra aussi d’autres mesures et sur ce point les partenaires gouvernementaux sont divisés.

Parmi les pistes évoquées, il y a notamment un saut d’index et une augmentation de la TVA qualifiés de « catalogue des horreurs » par la secrétaire générale de la FGTB Anne Demelenne à son arrivée à la réunion. Le président de l’ACV (syndicat chrétien flamand) Marc Leemans a abondé dans le même sens. Pour lui, un saut d’index est « une taxation supplémentaire de 2% sur les travailleurs ». Rudy De Leeuw de la FGTB a également rejeté l’idée d’un saut d’index qui touche au pouvoir d’achat. « Sur un pain, tout le monde paye la même TVA aussi bien (le milliardaire) Arnault que le commun des mortels ».


Tous, représentants des travailleurs et des employeurs, ont souligné qu’ils venaient surtout écouter ce que le gouvernement avait à leur dire.

Avec Belga

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