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Budget : l’examen des dépenses primaires se poursuit

Le conclave budgétaire poursuit ses travaux mardi au Lambermont, la résidence du Premier ministre. Réunis dès 11 heures, les membres du Comité ministériel restreint poursuivent l’examen des dépenses primaires, département par département.

Le week-end dernier, ils avaient notamment examiné la situation en Défense et dans la fonction publique. Lundi, c’était le cas d’autres départements dont la Justice. Mardi, l’ordre du jour prévoit de se pencher sur l’Intérieur.

Une des pistes retenues pour l’effort de 2013 consiste en effet à réaliser un effort sur les dépenses.

Selon le ministre du Budget Olivier Chastel, chaque département a fait état de nouvelles initiatives pour un montant global de 600 millions d’euros. L’exercice consiste à examiner « ligne par ligne » ce qui est véritablement nécessaire en 2013. L’objectif est de raboter ce montant d’environ un tiers.

Parmi les incontournables, « la sécurité reste une priorité pour ce gouvernement », a commenté mardi la vice-première ministre cdH et ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet venue défendre son dossier. Celle-ci a exclu que l’on puisse couper dans les budgets de la police ou des pompiers. Des engagements ont été prévus à la police et « donc il faut de l’argent », a-t-elle précisé.

La Justice et l’Intérieur constituent deux des départements les plus demandeurs de moyens, a confirmé le ministre du Budget.

La recapitalisation de Dexia risque aussi de s’inviter à la table des négociations. Il reste de nombreuses inconnues dans ce dossier: le montant de la recapitalisation, la répartition de l’effort entre la France et la Belgique et la façon de comptabiliser le montant dans le budget.

Le 7 novembre, lors de la publication des résultats trimestriels Dexia, on devrait voir plus clair. On connaîtra alors le montant qui sera nécessaire pour recapitaliser la banque résiduaire. Selon les chiffres qui circulent, il faudra entre 5 et 7 milliards d’euros.

Des négociations sont actuellement toujours en cours entre la Belgique et la France sur la répartition de ce montant.

Enfin, la façon de comptabiliser le montant dépend d’une négociation avec Eurostat. Celui-ci peut décider que le montant doit être intégré dans le budget 2012. Dans ce cas, il faudra revoir l’ajustement réalisé par le gouvernement. Il peut aussi décider que le montant s’ajoute à la dette et alors il ne faut tenir compte dans le budget que des charges d’intérêt.

Certains sont convaincus que le montant ne devra pas être repris dans le budget mais seulement dans la dette et dans ce cas l’impact sur le budget serait très faible étant donné les taux très bas donc bénéficie actuellement notre pays.

Le Vif.be, avec Belga

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