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Bruxelles zone basse émission à partir de ce 1er janvier: ce que ça implique

La zone basse émission (LEZ) esr mise en place à partir de ce lundi 1er janvier sur tout le territoire de la Région de Bruxelles-capitale. Les véhicules diesel les plus polluants se voient désormais interdits d’y circuler.

Les premières restrictions progressivement renforcées jusqu’en 2025 sont donc d’application dès aujourd’hui. Elles concernent les véhicules diesel de norme Euro 0 et Euro 1. Les véhicules essence catalogués dans ces catégories seront interdits à partir de 2019, comme les diesel Euro 2.

Sauf dérogation, voitures individuelles, camionnettes jusqu’à 3,5 tonnes (catégorie de véhicule N1 sur la carte grise), bus et autocars, immatriculés en Belgique ou à l’étranger, sont concernés.

277 panneaux de signalisation prévus aux points d’accès de la capitale ont été installés, tout comme une première cinquantaine de caméras de contrôle sur les 175 attendues d’ici juin prochain.

Le non-respect de la LEZ est passible d’une amende administrative de 350 euros. Toutefois, l’instauration de la zone basse émission va de pair avec une phase transitoire de neuf mois durant lesquels les amendes ne seront pas exigées. Concrètement, cela signifie que les premières amendes pourront atterrir dans les boîtes aux lettres à partir d’octobre 2018. D’ici là, les automobilistes seront verbalisés et avertis.

Par la suite, ceux qui se seront vu imposer une amende disposeront d’une période de trois mois de latence (exonération d’une autre).

Selon les projections de Bruxelles Environnement, plus de 30% du parc automobile actuel de la capitale sera renouvelé d’ici en 2025. L’impact de la zone basse émission sera très limité la première année. Il touchera 0,5 % des automobilistes bruxellois, soit 2.334 véhicules, puis ira crescendo pour atteindre près de 161.000 véhicules d’habitants de la capitale d’ici 2025, soit quelque 32% – 262.000 véhicules en tenant compte de ceux des automobilistes des deux autres Régions et des étrangers se rendant dans la capitale.

Ces projections ne tiennent pas compte d’un changement de comportement d’achat de véhicule (une personne qui roule en diesel aujourd’hui reste dans le carburant diesel), ni de nouvelles pratiques en mobilité qui peuvent influencer ces estimations.

Infos: www.lez.brussels

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