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Bruxelles se dote d’une Task Force pour doper l’emploi

La Région bruxelloise dispose depuis mercredi de l’instrument dont le gouvernement bruxellois souhaitait la doter pour relever le défi de l’emploi en particulier chez les jeunes: une Task Force Emploi Formation Enseignement Entreprises composée de représentants des partenaires sociaux bruxellois, des ministres régionaux et – une première -, des ministres communautaires.

Pour ce faire, le Comité Bruxellois de Concertation Economique et Sociale (CBCES), organe de concertation réunissant les partenaires sociaux bruxellois et les ministres régionaux, s’est lui-même élargi aux ministres communautaires.

Pour nourrir ses décisions, il avait besoin d’un lieu opérationnel de travail pour réunir ces mondes qui ne poursuivent pas forcément les mêmes objectifs, ont expliqué mercredi les cabinets du ministre de l’Economie et de l’Emploi de la Région-capitale, Didier Gosuin, et du ministre-président Rudi Vervoort, en charge du pilotage de la concertation sociale régionale.

La première rencontre organisée mercredi au sein de cette Task Force était destinée à acter le début de la concertation sociale.

Cette instance réunit, outre Rudi Vervoort et Didier Gosuin, Joëlle Milquet, ministre de l’Enseignement, Rudy Demotte, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan, ministre-présidente de la Cocof, et des représentants du ministre-président flamand Geert Bourgeois ainsi que des ministres flamands de l’Enseignement et de la Formation, Hilde Crevits et Philippe Muyters.

Actiris, le VDAB, Bruxelles Formation, Bruxelles Emploi Economie, Impulse, le SFPME, les CPAS bruxellois, le Bassin Enseignement Formation Emploi, et l’Enseignement de promotion sociale participent également aux travaux.

La mission première de la Task Force est de définir les objectifs opérationnels de l’Alliance Enseignement, Emploi, Formation, Entreprises, pour réaliser le plan d’actions commun et de suivi entre tous ces acteurs.

Pour y arriver, le gouvernement bruxellois a demandé à la Task Force notamment de réaliser un cadastre de l’offre d’enseignement et de formation; et d’anticiper, avec l’aide des entreprises, les besoins de l’enseignement et de la formation, ainsi que les nouveaux métiers et nouvelles activités au regard de l’évolution du marché de l’emploi et du profil des publics.

Elle devra aussi définir le plan d’action commun et de suivi de l’Alliance Enseignement-Emploi-Formation et veiller à sa déclinaison auprès des niveaux de pouvoirs communautaires et régionaux.

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