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Bruxelles mieux armée pour affronter l’insécurité

73 millions d’euros vont être attribués aux 19 communes pour leur plan de prévention et de sécurité. Près de 35% de la subvention régionale seront dédiés à la lutte contre les incivilités.

Le gouvernement bruxellois a donné son feu vert jeudi aux 19 plans locaux de prévention et de sécurité que la Région soutiendra financièrement jusqu’en 2014 à hauteur de 73 millions d’euros.

Selon le ministre-président Charles Picqué, l’objectif de cette inscription dans la durée est de stabiliser et de professionnaliser un dispositif issu de la fusion en 2009 des plans de sécurité et des anciens contrats de sécurité et de prévention en un « Plan bruxellois de prévention et de proximité ». C’est dans celui-ci que s’insèrent les plans communaux.

Les sommes débloquées par la Région permettront notamment de financer et de stabiliser pour quatre ans (jusqu’ici un an) les plus de 514 emplois nécessaires à la mise en oeuvre des plans communaux.

Au cours d’une conférence de presse, le ministre-président bruxellois a souligné que la Région avait décidé de recentrer ses priorités sur quatre objectifs: assurer une présence visible et rassurante dans les espaces publics; lutter contre le décrochage scolaire; lutter contre les incivilités et encourager la médiation des conflits. Celles-ci ont été déterminées après évaluation des plans de prévention précédents.

Selon le « Moniteur de sécurité 2009 », 13% des personnes interrogées se sentent « toujours » ou « souvent » en insécurité en Région bruxelloise, un chiffre en baisse sensible par rapport à quelques années auparavant, mais toujours plus élevé que la moyenne nationale (7,9%).

D’après M. M. Picqué, les communes ont majoritairement dédié la subvention régionale à la lutte contre les incivilités. Près de 35% du budget et 181 personnes y seront mobilisés; 23% des montants à engager par la Région permettront d’organiser une présence rassurante dans les espaces publics à l’aide de 142 personnes. La lutte contre le décrochage scolaire représente plus de 18% du budget et 88 personnes (13% pour la médiation de conflit).

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