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Bruxelles: la fusion communes/CPAS n’est nullement à l’ordre du jour

La fusion entre communes et CPAS tel qu’envisagée en Flandre n’est pas à l’ordre du jour à Bruxelles, a affirmé vendredi la ministre bruxelloise de l’Aide aux personnes, Céline Fremault (cdH).

Interrogée en séance plénière par Evelyne Huytebroeck (Ecolo), Mme Fremault a précisé qu’avec son collègue Pascal Smet, elle avait demandé aux CPAS à travers les organes consultatifs où ceux-ci sont représentés, de plancher sur les possibilités de synergie entre eux, voire avec les communes. Les deux ministres attendent des conclusions à ce sujet avant les prochaines vacances parlementaires. « Mais il n’y a pas de fusion en vue entre les CPAS et les communes » bruxelloises, a souligné Mme Fremault. En Flandre, une note politique de la ministre des Affaires intérieures Liesbeth Homans (N-VA), approuvée vendredi dernier au gouvernement, rend irréversible ce mouvement motivé par les économies d’échelle et le souci d’efficacité, rapportaient lundi De Standaard et Het Nieuwsblad. Cette note abroge notamment la possibilité pour les treize villes les plus importantes de Flandre de choisir la fusion ou le maintien. Elle fixe pour seul modèle l’intégration au sein de l’administration communale avec maintien d’un comité spécial pour traiter de l’aide sociale. Le gouvernement wallon PS-cdH a lui aussi décidé d’engager la Wallonie dans une voie similaire, mais davantage au cas par cas, les communes gardant le choix de fusionner, avec dans ce cas aussi le maintien d’un comité spécial de l’aide sociale, si l’on en croit le ministre wallon des Pouvoirs locaux, Paul Furlan (PS).

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