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« Bruxelles, je t’aime »: Pascal Smet fait la leçon à Fadila Laanan

Le Vif

Le ministre flamand en charge de Bruxelles, Pascal Smet (sp.a), n’apprécie que très moyennement la campagne « Bruxelles, je t’aime », lancée par la ministre francophone de la Culture, Fadila Laanan (PS), en laquelle il voit une « occasion manquée ».

« Seulement en français, alors que Bruxelles est une ville multilingue… Seulement dirigée vers une communauté, alors qu’il y a tant d’autres communautés à Bruxelles. S’il y a quelqu’un qui doit le savoir, c’est bien toi. Pourquoi conclure des accords culturels si tu ne décroches même pas ton téléphone pour cela? Pourquoi n’as-tu pas impliqué tous les autres? Pourquoi n’as-tu pas, en fait, impliqué Bruxelles », demande-t-il dans une lettre ouverte adressée à Mme Laanan.

Selon M. Smet, la campagne n’est qu’une pâle imitation des « New York I love you » et autres « Paris, je t’aime » lancés par d’autres villes. « L’amour rend aveugle. Mais le vrai amour ouvre les yeux », affirme le ministre, selon qui cette action vise avant tout à répondre à l’article du quotidien français Libération « Bruxelles, pas belle », qui a suscité la polémique.

Il propose une campagne alternative, qu’il baptise déjà « Bruxelles, plus est en vous », qui serait déclinée en trois langues. « Pour cela, tu as besoin de vision, de responsabilité et de responsabilisation, et surtout de travail », dit-il, en concluant: « mais viens te réconcilier en dansant avec moi le 11 juillet (jour de la fête de la communauté flamande, nldr) sur la place de la Monnaie ou sur la Grand Place ».

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