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Bruxelles doit accepter le bruit de l’aéroport, exigent 19 communes flamandes

Les bourgmestres de 19 communes flamandes autour de Brussels Airport ont signé un texte dans lequel ils plaident pour une loi qui répartit de manière équilibrée les vols vers et depuis l’aéroport. La région bruxelloise doit également, selon les bourgmestres, prendre ses responsabilités et mettre fin à ses ambitions de zone de non vol (no-fly zone) pour Bruxelles.

Le texte a été signé mi-mai par 9 communes situées à l’ouest et au nord de Bruxelles. Mercredi, dix nouvelles communes, de l’est de Bruxelles et du nord et de l’ouest de Louvain, ont rejoint l’appel. Les 19 communes représentent plus de 80% de la superficie survolée. Elles subissent actuellement plus de 200.000 mouvements de vol par an.

Les bourgmestres soulignent la grande importance économique de Brussels Airport mais aussi la nécessité d’un consensus entre la qualité de vie, la santé et le droit des riverains. Ils plaident pour une répartition équilibrée des mouvements en prenant en compte les principes aéronautiques. Ils exigent une approche globale des limitations du bruit des avions, des mesures dans le domaine de l’aménagement du territoire, des procédures opérationnelles de lutte contre le bruit et des restrictions d’exploitation. Un organe de contrôle indépendant devrait suivre les procédures de vol.

Un accord de collaboration global est ainsi nécessaire entre les gouvernements fédéral et régionaux. Les régions concernées doivent utiliser les mêmes normes de qualité de l’environnement et pour l’établissement de leurs rapports.

Une note concomitante appelle à la fin des ambitions de ‘zone de non vol de la région de Bruxelles-Capitale’. « Le jeu juridique, utilisé comme menace l’année passée par la région bruxelloise, est devenu réalité », concluent les bourgmestres.

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