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Brigitte Grouwels : « La N-VA a mis le séparatisme de coté »

La ministre bruxelloise Brigitte Grouwels (CD&V) a renvoyé dos-à-dos lundi les présidents de la N-VA, Bart De Wever, et du PS, Elio Di Rupo, les comparant à deux « sphinx » qui « ne bougent pas d’un millimètre » dans les discussions communautaires.

« Ce n’est pas uniquement Bart De Wever qui poserait un problème », a-t-elle souligné sur les ondes de Bel-RTL.

Isoler la N-VA serait selon elle irresponsable vu le vote flamand et le devoir des nationalistes flamands de prendre leurs responsabilités. D’ailleurs, la perspective d’une tripartite classique n’a pas été discutée au sein des instances politiques du CD&V, assure-t-elle.

Travailler avec des ultimatums comme le fait la N-VA n’est « jamais constructif » et ne lui confère pas « le sérieux d’un premier parti de Flandre ». Cependant, le parti de Bart De Wever « a déjà ravalé certains de ses ultimatums antérieurs », fait remarquer Mme Grouwels.

La ministre bruxelloise dénonce aussi les critiques de la N-VA sur les obligations budgétaires belges pour l’Europe, mais elle les relativise en jugeant qu’elles n’auront « pas tellement d’effet ».

Après les commentaires du patronat flamand (Voka) jugeant que les francophones avaient une phobie de la N-VA, Mme Grouwels appelle les partis du sud du pays à considérer cette dernière comme « un parti comme les autres ».

« C’est vrai que c’est un parti nationaliste, mais il a mis à l’écart le séparatisme, négociant jusqu’à présent sans cela en tête », a estimé Brigitte Grouwels.

Le Vif.be, avec Belga

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