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Bracelet électronique : 40 détenus ont disparu

La semaine dernière, 40 détenus sous surveillance électronique ont disparu des écrans radars. Pour les agents du Centre national de surveillance électronique (CNSE) c’est le « foutoir ».

D’après un de ces agents, une dizaine de cas de « disparitions de détenus » ont aussi été recensés cette semaine « mais le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck, n’est pas au courant. La direction lui cache ça » ont-ils précisé dans le journal L’Avenir.

« La situation perdure depuis plusieurs semaines, plusieurs mois », ajoute-t-il. « On en est arrivé au point où ce sont les détenus qui posent leur box eux-mêmes. Nous, on leur fixe juste le bracelet ». Le box est une petite centrale à laquelle est relié, par onde, le bracelet électronique.

Plusieurs problèmes soulevés par les agents

Trop peu de personnel flamand et un service trop petit pour gérer les attentes politiques. « Le ministre veut atteindre 1.500 personnes sous surveillance électronique. Il n’était que 600 voici quelques mois. Mais l’équipe, qui compte 16 hommes, n’a pas changé« , poursuit le témoin.

Les agents de l’équipe mobile ont débrayé lundi pour dénoncer leurs conditions de travail. Une rencontre de crise a déjà eu lieu lundi après-midi et une autre est prévue mardi matin, avec tous les acteurs du dossier.

« Ceux qui nous laissent travailler dans de telles conditions ont une idée en tête: montrer que nous ne sommes pas capables de gérer la demande, et privatiser ce secteur« , analyse l’agent.

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