Geert Bourgeois © BELGA

Bourgeois dézingue la « Safe Room » anxiogène à la Milquet

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

 » Bunkeriser  » des espaces scolaires, et puis quoi encore ? L’idée  » mal comprise – mal interprétée  » de la ministre francophone de l’enseignement ne passe pas mieux en Flandre. Son ministre-président Geert Bourgeois (N-VA) n’imagine pas ce genre de bouclier antiterroriste anxiogène dans les écoles flamandes.

Mercredi au Parlement flamand, le numero uno de Flandre, Geert Bourgeois, se félicite de la belle réaction des autorités belges face à la menace terroriste ambiante : tout le monde, ministres concernés par la sécurité en tête, fait correctement son devoir. Proficiat. Bien sûr, il y a toujours l’un ou l’autre couac à déplorer, une suggestion malheureuse qui vient se glisser dans le dispositif sécuritaire. Le ministre-président flamand ne fait pas preuve d’une folle originalité en remettant à son tour la palme de la « fausse bonne idée » à Joëlle Milquet (CDH) pour sa suggestion jugée anxiogène d’équiper les écoles de « Safe Room », un espace sécurisé où les élèves pourraient trouver refuge en cas d’attaque terroriste.

La cible était un peu facile, tant telle avait déjà été désignée du côté francophone : Geert Bourgeois a eu le tact et l’élégance de ne pas citer de nom mais d’évoquer la griffe d’ « un ministre particulier de la Communauté française » derrière cette trouvaille tuée dans l’oeuf.

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