Geert Bourgeois © Belga

Bourgeois défend la hausse du minerval devant les étudiants de Gand

Le ministre-président flamand Geert Bourgeois, invité mardi à donner la leçon inaugurale de science politique de l’université de Gand, a défendu devant les étudiants la hausse du minerval que son gouvernement s’apprête à imposer aux hautes écoles et universités du nord du pays, sans parvenir à éviter un appel à la manifestation dans les rangs estudiantins.

« Les pouvoirs publics font beaucoup (pour l’enseignement supérieur), on peut donc demander une contribution à ceux qui en bénéficient », a estimé M. Bourgeois (N-VA), rappelant sa volonté de voir non seulement le gouvernement flamand économiser, mais aussi l’ensemble des pouvoirs publics.

« Est-ce une autorité publique, celle qui bat en retraite avant d’aller demander aux gens de s’engager parce qu’il n’y a plus d’argent? « , a-t-il demandé. Dans ce contexte, le chef du gouvernement flamand dit poser la « question fondamentale » du montant que le citoyen doit payer pour les services publics. Et particulièrement dans l’enseignement supérieur.

Geert Bourgeois ne s’est pas aventuré à quantifier la hausse de minerval annoncée, mais il a rappelé que la ministre de l’Enseignement supérieur Hilde Crevits (CD&V) avait exclu une inscription qui dépasserait les 1.000 euros. Il a souligné que le système des bourses serait préservé. « J’ai moi-même été boursier dans les années ’70, je suis donc un enfant de la démocratisation de l’enseignement », a-t-il répété à plusieurs reprises.

Le discours de Geert Bourgeois a reçu un accueil positif des autorités universitaires, la rectrice Anne De Paepe vantant la volonté d’un « gouvernement flamand fort ». A l’inverse, des étudiants opposés à la hausse du minerval ont mené une action de protestation à l’entrée de l’auditorium et appelé à manifester le 2 octobre prochain. Le sp.a et sa section jeunes menaient quant à eux des actions sur le même thème à travers toute la Flandre.

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