Illustration (blackout au Chili en août dernier) © REUTERS/Ivan Alvarado

Blackout: « Il y a une crainte que l’argent ne circule plus »

La Banque nationale de Belgique (BNB) a rencontré les différents représentants du monde bancaire belge pour mesurer l’impact qu’un blackout pourrait avoir sur le système financier du pays. Elle a également prévu de réunir les représentants de la grande distribution dans les prochains jours.

« Il y a une crainte que l’argent ne circule plus. Cela risque de provoquer des paralysies au niveau des moyens de paiement », affirme-t-elle dans le journal L’Echo mercredi.

« Si un blackout se produit, comment la population pourra-t-elle aller chercher de l’argent et faire ses courses? Il n’y a pas de groupe électrogène derrière chaque terminal bancaire. L’informatique risque d’être en panne dans les zones touchées. Nous venons de rencontrer les banquiers et nous attendons un état des lieux complet. Les opérateurs de télécoms sont également appelés à revenir vers nous avec des réponses au niveau de l’impact qu’une panne provoquera sur les banques », a indiqué un responsable de la BNB, interrogé par L’Echo.

Febelfin, la fédération qui chapeaute les banques en Belgique, insiste, pour sa part, sur le fait que l’argent des citoyens ne va pas disparaître dans la nature en cas de blackout, mais l’institution admet que toute une série d’opérations ne seront plus possibles le moment venu.

Du côté de Comeos, la fédération belge de la distribution, le problème est pris au sérieux. Un conseil d’administration sur ce point précis est d’ailleurs convoqué ce mercredi.

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