« Pourquoi la SNCB n’installe-t-elle pas des automates à bord de ses trains? », s’interroge le médiateur pour les voyageurs ferroviaires, chargé de récolter les plaintes à l’encontre du groupe SNCB, dans son rapport annuel 2014 publié jeudi. « Des exemples à l’étranger, en Allemagne et en Australie, prouvent à l’envi que c’est techniquement réalisable ».
Le médiateur voit quatre avantages à cette formule. « L’accompagnateur de train pourrait aisément contrôler l’état de l’appareil ou aider celui qui en a besoin. Le vandalisme serait lui aussi limité, du fait du plus grand contrôle social. Un voyageur qui embarque sans ticket ne devrait plus acquitter d’un supplément. Enfin, cela résoudrait le problème des 11 points d’arrêt non pourvus d’automates », énumère le médiateur Jean-Marc Jeanfils.
En attendant, le médiateur demande à la SNCB « une approche plus commerciale en cas d’automates défectueux ». Actuellement, « un voyageur qui embarque dans un point d’arrêt non gardé pourvu d’un automate en panne doit acheter un ticket majoré du supplément Tarif à bord », rappelle le médiateur, qui ajoute que les personnes analphabètes, les « digiphobes », les personnes sans carte bancaire et certaines moins valides n’arrivent pas à se débrouiller avec un automate.
