La commission des Affaires institutionnelles du Sénat a approuvé en fin de matinée la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV). Mais il ne s’agit que de la première étape d’un processus qui en comptera quatre, rappelle Caroline Van Wynsberghe, politologue à l’UCL.
Le vote de la Commission du Sénat constituait-il une étape importante dans la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde ? Pas spécialement. Il ne s’agit que du vote de la Commission du Sénat. La Commission de la Chambre doit encore se prononcer. Ensuite, la même procédure devra avoir lieu en séance plénière à la Chambre et au Sénat. En tout, il y aura donc quatre votes.
Ce premier vote est-il encourageant selon vous ?
Pas vraiment, ce qui était encourageant c’est l’accord de gouvernement qui prévoyait la scission de BHV conclu à l’automne dernier. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est simplement le déroulement normal des choses. L’accord de gouvernement a tellement été verrouillé au départ par les six partis au gouvernement plus Ecolo et Groen !, qu’il y avait peu de chance que l’on ait une surprise aujourd’hui.
Toutefois, c’est la première fois que le parlement est saisi de cette question et que les représentants du peuple ont l’occasion de s’exprimer à ce sujet.
Selon vous, quand BHV sera-t-il définitivement scindé ?
Je pense que les hommes politiques feront tout pour que cela soit bouclé avant les vacances parlementaires, c’est-à-dire le 21 juillet. Il ne faudrait pas que cela entache les débats lors des élections communales du mois d’octobre. Même si l’on sait que les FDF ne se priveront pas d’aborder le sujet quoiqu’il arrive.
Marie Gathon
