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Bernard Wesphael fait son job de député depuis sa cellule

Michel Delwiche
Michel Delwiche Journaliste

Le 20 décembre, l’élu inculpé d’assassinat a adressé deux questions parlementaires à l’assemblée wallonne. Deux questions intéressantes (c’est loin d’être la règle) dans le paquet des questions écrites posées par les députés wallons ces dernières semaines.

La première, adressée au ministre-président, Rudy Demotte (PS), porte sur les transferts de compétences : la Région wallonne va-t-elle apporter ses inflexions propres à ces nouvelles matières (emploi, aides aux personnes…) ou se contenter, comme tout le laisse croire, de copier-coller les politiques fédérales strictement budgétaires, « par déficit de réflexion stratégique » ?

La deuxième est adressée à Philippe Henry (Ecolo) : la taxation au kilomètres des voitures privées telle qu’elle est envisagée ne risque-t-elle pas de pénaliser davantage les Wallons du sud du sillon Sambre et Meuse, où les distances sont plus grandes, l’offre de transport public insuffisante et les services publics raréfiés, ce qui y rend la voiture indispensable pour l’immense majorité des familles?

Ces deux questions ont été adressées, le 20 décembre dernier, par le député Bernard Wesphael, inculpé de l’assassinat de son épouse, et incarcéré depuis le 1er novembre à la prison de Bruges.

M. D.

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