Bernard Clerfayt © Belga

Bernard Clerfayt candidat à la présidence des FDF

Le député-bourgmestre de Schaerbeek Bernard Clerfayt a annoncé lundi qu’il entrait dans la course à l’élection pour la présidence des Fédéralistes Démocrates Francophones (FDF) qui aura lieu le 8 mars prochain. Il fera ainsi campagne contre l’actuel président du parti Olivier Maingain.

Il fera ainsi campagne contre l’actuel président du parti Olivier Maingain qui préside le parti sans discontinuer depuis 1995. La durée d’un mandat à la tête du parti à été fixée à trois ans.

M. Clerfayt a annoncé d’emblée qu’en cas d’élection, il ne ferait qu’un seul mandat. Son objectif: favoriser le renouveau interne, le débat; faire émerger d’autres idées et une nouvelle génération en mettant en avant l’ensemble des « talents que compte le parti; changer « la manière dont le parti travaille à l’intérieur, et dont il s’expose à l’extérieur ». Ce ne sera pas contre Olivier Maingain, mais face à celui qu’il qualifie plus de « virtuose » que de « chef d’orchestre ». « Nous sommes une oeuvre collective, forte de personnalités, que je veux mettre en avant. Ce n’est pas une question de statut, mais une affaire de démarche. Je m’engage à n’exercer qu’une seule fois la fonction de président car le mandat que vous me confierez sera celui de préparer l’avenir et la génération suivante », a expliqué le député-bourgmestre dans son acte de candidature officiel adressé aux militants.

Bernard Clerfayt a par ailleurs indiqué qu’il entendait aider son parti à approfondir son projet sur trois axes: – décliner dans tous les aspects de la vie sociale le programme socio-économique fondé sur le libéralisme social garant des libertés individuelles, loin d' »une vision collectiviste qui paralyse et d’une vision libérale pure et dure qui exclut ». – raffermir la communauté d’intérêts et des destin des francophones du pays, dans tous les secteurs de la société; – clarifier les valeurs fondant le projet des FDF d' »une société moderne, résolument ancrée dans l’esprit européen que sont le respect, la liberté, la solidarité, le progrès et la pluralisme dans un état laïc, protecteur de la cohésion sociale dans le respect de la planète et des générations futures ».

En interne, Bernard Clerfayt souhaite insuffler davantage de transparence, améliorer l’organisation du parti et faire davantage contribuer qu’au cours des dernières années les sections locales à la dynamique de la formation amarante. « Le parti est à un tournant. Nous avons besoin que le parti se redéploie », a encore dit Bernard Clerfayt, actif en politique depuis 25 ans. Fils de Georges Clerfayt, qui fut le prédécesseur d’Olivier Maingain à la présidence du parti, de 1984 à 1995, Bernard Clerfayt a construit sa carrière à Schaerbeek. Il y a redynamisé la section locale du parti après la démission de Roger Nols, dans les années 80.

A la Région bruxelloise, il a exercé plusieurs mandats de député, se montrant actif dans les matières de l’économie, de l’aménagement du territoire et du patrimoine. Bourgmestre de Schaerbeek depuis 2000, et à chaque fois reconduit dans cette fonction depuis lors, notamment après une rude campagne en 2006 contre l’actuelle présidente du PS bruxellois Laurette Onkelinx, il a contribué à sortir progressivement la « cité des ânes » de l’ornière financière creusée par certains de ses prédécesseurs. Il a par ailleurs exercé la fonction de secrétaire d’Etat fédéral chargé de la Modernisation des Finances, de la Lutte contre la Fraude Fiscale et de la Fiscalité Environnementale de mars 1988 à décembre 2011.

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