Benoit Lutgen © BELGA

Benoît Lutgen veut mener un combat frontal contre le PTB

Le président du cdH, Benoît Lutgen, entend mener un combat « frontal » contre le PTB. Il attend des socialistes et des écologistes qu’ils s’engagent clairement à ne pas conclure d’alliance avec le parti de gauche radicale.

Le président des centristes francophones avait déjà indiqué qu’il n’entrerait jamais dans une coalition avec le PTB. Il invoque aujourd’hui, dans un entretien publié mardi par « La Libre », le débat politique français, et les réticences d’une partie de la gauche à appeler à voter pour Emmanuel Macron afin de faire barrage au Front national, pour s’adresser à ses ex-partenaires de l’Olivier qu’il accuse de courir de plus en plus derrière le PTB.

« Le premier rendez-vous, c’est que tout le monde se positionne très clairement à l’égard du Front national ou du PTB. Que l’on dise: moi, démocrate, que je sois socialiste ou écologiste -parce que c’est d’eux dont il s’agit- je ne peux faire d’accords avec des gens qui sont incapable de défendre la démocratie. Sinon, la crédibilité de ces formations sur la défense des valeurs fondamentales sera largement ébranlée. Le combat contre le PTB doit être frontal », a déclaré M. Lutgen.

Depuis quelques mois, l’idée d’une forme de rassemblement des écologistes, des centristes et des libéraux sociaux de DéFI revient dans la presse, même si la forme d’une telle initiative reste particulièrement floue, quand l’initiative elle-même n’est pas démentie par les intéressés.

M. Lutgen évoque mardi une « recomposition du paysage politique ». « En tout cas, pas une addition de partis. Il y a un vivier de personnes dans la société qui ont envie de s’impliquer. Le renouveau démocratique se retrouvera dans des formes alternatives de participation ».

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