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Belgacom: « une succession d’événements qui n’est pas due au hasard… »

Le Vif

Michel Moll, le président ad Interim de Belgacom, réfute les accusations de trahison à son encontre dans le cadre de ses activités de consultance pour le groupe d’équipements télécoms chinois Huawei. Il se défend et dément tout problème de conflit d’intérêts dans son chef, dans les quotidiens La Libre Belgique et De Morgen de ce samedi.

Interrogé sur les événements de ces derniers jours, Michel Moll y voit une « succession d’événements » qu’il déclare ne pouvoir attribuer « au hasard ». « D’abord, il y a la ‘découverte’ d’une intrusion informatique chez Belgacom, détectée et gérée dans les règles par l’entreprise. Ensuite, on parle de ma non-reconduction au poste d’administrateur ou de président de Belgacom. Pourtant, des décisions avaient été prises à cet égard plusieurs semaines auparavant. Il n’y avait là rien de secret ni d’impensable… Enfin, ‘on’ évoque ce contrat passé par Huwaei avec ma société de conseil et on parle de conflit d’intérêts. Et tout cela sort pratiquement au même moment », souligne-t-il.

Michel Moll rappelle qu’il est également un spécialiste de la gouvernance d’entreprise et que c’est son métier. Il insiste sur le fait qu’il ne l’aurait jamais fait s’il avait estimé « à un moment quelconque qu’il puisse y avoir le moindre problème de conflit d’intérêts à cet égard ».

Il ajoute qu’au sein de Belgacom, les processus d’investissements sont définis selon les axes de plans stratégiques à long terme et qu’il n’a jamais été fait mention « d’un fournisseur de services ou de matériel dans les discussions du conseil » d’administration. « Ni mention, ni discussion d’un contrat, ni présentation d’un produit. »

Michel Moll conclut en déclarant avoir demandé un avis au Comité d’audit sur cette affaire.

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