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Barack Obama de retour en Belgique au début du mois de juin prochain

Le Vif

L' »importante » visite du président américain Barack Obama en Belgique a permis de renforcer les relations déjà excellentes entre la Belgique et les Etats-Unis, a assuré mercredi le Premier ministre Elio Di Rupo.

Cette relation est « non seulement très bonne, mais elle est renforcée », a-t-il affirmé à l’issue du volet bilatéral de la visite du président américain en Belgique.

Le Premier ministre a rappelé que M. Obama avait cité mardi, lors du sommet sur la sécurité nucléaire de La Haye, la Belgique comme exemple de pays luttant contre la prolifération de matériels nucléaires, après le rapatriement d’une quantité « significative » d’uranium hautement enrichi et de plutonium vers les Etats-Unis.

« Nous sommes un pays de taille moyenne mais qui avons une véritable existence, à part entière, aux Etats-Unis », a-t-il déclaré à quelques journalistes à son retour de Waregem où il s’est rendu en compagnie du roi Philippe et de M. Obama au cimetière militaire américain Flanders Field – le seul du genre en Belgique à abriter des tombes de soldats américains tués sur le sol belge durant la Première Guerre mondiale.

« Ils sont morts pour notre liberté », a commenté M. Di Rupo, parlant de « valeurs défendues en commun » des deux côtés de l’Atlantique.

Dans ce lieu chargé de mémoire et de symbole, M. Obama a ainsi rappelé les liens forts qui unissent son pays à la Belgique, qu’il a décrit comme « l’un des plus proches partenaires des Etats-Unis ».

Sur le plan économique, M. Di Rupo a souligné que la Belgique était parmi les dix plus importants investisseurs étrangers aux Etats-Unis alors que les entreprises américaines établies en Belgique fournissent 130.000 emplois.

Le Premier ministre, qui rencontrait pour la quatrième fois le président américain, a salué le côté « immédiatement très fraternel » du locataire de la Maison Blanche. « C’est un véritable plaisir que de discuter avec lui », a-t-il dit en expliquant avoir évoqué avec lui la situation en Ukraine, la lutte contre le terrorisme, les négociations commerciales pour un traité de libre-échange en cours entre Washington et l’Union européenne et le « respect de la vie privée » après les révélations sur les écoutes massives de l’agence nationale de sécurité (NSA).

Selon M. Di Rupo, cet espionnage pratiqué à grande échelle par les Etats-Unis devait être l’un des thèmes des discussions avec les dirigeants de l’Union européenne – les présidents du Conseil et de la Commission, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso – qu’il devait rencontrer à la mi-journée au Juste Lipse lors d’un rare sommet UE-Etats-Unis.

M. Obama devrait également évoquer « la défense de la vie privée » lors du discours qu’il doit prononcer vers 17h45 au Palais des Beaux Arts de Bruxelles – le seul de sa tournée de six jours en Europe et en Arabie saoudite.

M. Di Rupo a également confirmé que le président américain devrait à nouveau se rendre en Belgique au début du mois de juin prochain, à l’occasion d’un sommet du G7 (Etats-Unis, Canada, Allemagne, Italie, France, Royaume-Uni et Japon) qui se tiendra à Bruxelles à la suite de l’annulation de celui du G8 prévu à Sotchi (Russie) pour sanctionner Moscou pour son intervention en Crimée.

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